La joie avec un ukulélé dans les mains !

Dans la vie, il y a plein de raisons d’être sérieux.
Hum… un peu trop, même !
Alors, parfois, il faut choisir une raison d’être joyeux. Eh bien pour nous, aux Ateliers de Musique Active cette raison tient dans un petit instrument à quatre cordes : le ukulélé !
Ce sympathique petit instrument, léger, abordable, convivial et coloré semble avoir été inventé pour rendre les gens heureux.

Mais ce n’est pas tout ! Car derrière la simplicité apparente du ukulélé, se cache une puissance insoupçonnée : celle de la joie active.
Pas un plaisir passif, reçu en cadeau, non !
Une vraie joie qu’on construit, qu’on partage et qu’on fait grandir, note après note, chanson après chanson.

🌈 La joie, ça se joue !

Fini le temps où la musique était réservée à quelques prodiges formatés dans les conservatoires ! Pour nous, la musique doit être vivante, spontanée, instinctive.
Et le ukulélé est un passeport idéal pour entrer dans cet univers.

Dès les premières minutes, même les enfants (ou leurs parents !) arrivent à gratter un accord. Et dès les premières chansons — “Frère Jacques”, “Trois petits chats” ou “La vie en rose” — un petit miracle se produit : le sourire monte aux lèvres, et la fierté se lit sur les visages. Bref, le plus beau des bonheurs : celui qui se rit de la perfection !

👨‍👩‍👧‍👦 Une joie contagieuse et familiale

Ce qui est magique avec le ukulélé, c’est le lien qu’il crée instantanément.
Il passe de mains en mains, il accompagne les repas de famille, les soirées d’été, les fêtes d’école. Bref il se partage, parce que tout le monde peut en jouer !

Et nous, c’est ce qu’on aime !

Un outil de pédagogie active

Dans beaucoup d’écoles de musique, on apprend les bases en se tenant bien droit sur sa chaise. Solfège, gammes, partitions… très bien.
Nous on pense c’est autrement que la musique s’épanouit : par le jeu, l’action, l’expérience directe !

Avec le ukulélé, on apprend en jouant. Et on joue en apprenant.

✨ Une théorie ? Non : une pratique !

C’est ça, la pédagogie active, celle que nous héritons de Montessori, Freinet, Kodály, Jaëll, Willems et tant d’autres ! l’apprentissage passe par le corps, le rythme, la voix, le plaisir de faire — même si c’est maladroit.

Et on en est tellement persuadés que cet article participe à l’événement “Je choisis la joie, même quand c’est imparfait” organisé par Ana, du site Origami Mama qui aide les mamans à retrouver leur voix et leur voie, et à vivre une vie qui leur ressemble !
Au passage, on vous invite à aller y lire cet excellent article : https://origami-mama.fr/comment-depasser-ses-limites-et-oser-etre-soi/

✨ Et si la joie était une compétence ?

Trop souvent, la joie est considérée comme un luxe. Un bonus.
Mais non : c’est une compétence à cultiver.
Jouer du ukulélé, c’est apprendre à persévérer sans se décourager.
C’est ressentir le plaisir de progresser.
C’est faire rire un enfant, faire chanter une maman, faire danser un papi.
C’est être acteur de sa joie.

Et en ces temps où tout va trop vite, où les écrans accaparent nos enfants, où les emplois du temps débordent, poser un ukulélé sur ses genoux, prendre une grande inspiration et gratter un accord devient un acte de résistance joyeuse.

Vivent nos erreurs !

La première fois qu’un enfant gratte un accord au ukulélé (un doigt suffit !), il se passe quelque chose de très fort.
Souvent, ce n’est pas parfait, mais c’est déjà chouette.
C’est vivant. Et c’est surtout à lui.

Il a produit du son. Il a fait de la musique. Avec ses doigts.
Pas une leçon recopiée. Sa version à lui.
Il n’a pas récité. Il a créé. Et parfois il s’est planté !

C’est une des grandes forces de la pédagogie active : exploiter ce moment où l’erreur n’est plus une faute, mais une étape. Une façon d’avancer. Une preuve qu’on est en train de faire pour de vrai. Et si la note est fausse ? Tant pis. Ou tant mieux. Parce qu’on a osé.

Et si on s’autorisait le bonheur ?

Choisir la joie, ce n’est pas nier les obstacles. C’est les traverser autrement.

Les parents qui se lancent avec leurs enfants ne cherchent pas à former des virtuoses.
Ils cherchent à vivre un moment. À transmettre une envie.
Et parfois, ils retrouvent eux aussi un plaisir qu’ils croyaient réservé aux autres : le plaisir de jouer, d’improviser, de ne pas être parfait.

C’est là, dans ce moment partagé, que réside la vraie richesse. Une richesse qu’on ne mesure ni en exercices ni en partitions, mais en regards, en rires, en souvenirs.

Et quand on chante en duo, qu’on rit sur une fausse note, qu’on réessaie, qu’on recommence… on apprend sans s’en rendre compte.
On apprend la musique, mais on apprend aussi l’écoute, la patience, la complicité. Et la joie.

À vous de jouer 🎵

Souriez.

Puis recommencez demain.

Conclusion

“Je choisis la joie, même quand c’est imparfait”, ça n’est pas un slogan : c’est une philosophie de vie musicale.

On apprend mieux quand on agit, quand on explore, quand on joue. Apprendre la musique, ce n’est pas avaler des notions théoriques : c’est bouger, écouter, chanter, ressentir…
Avec le ukulélé, on joue avant d’expliquer !
On chante avant de lire. On ressent avant d’analyser.

Alors, à vos ukulélés, et vive la musique !